Bayrou + l'UDF votent les 9000 suppressions de postes à l'EN

Bayrou et son parti, l'UDF, viennent de voter avec l'UMP la suppression de 9000 postes à l'EN en 2007.

Donc on sait à quoi s'attendre avec Bayrou comme éventuel Président, au moins en ce qui concerne l'EN.
neo


Dépêches de l'Education

du Vendredi 17 novembre 2006

L'Assemblée vote les crédits 2007 de l'enseignement scolaire

L'Assemblée nationale a voté vendredi les crédits 2007 de la mission "enseignement scolaire" qui s'élèvent à 59,56 mds d'euros en légère baisse de 0,3% par rapport à 2006 et représentent 22% du budget général de l'Etat, soit le plus gros poste de dépenses.

Ce budget a été adopté avec les voix de l'UMP et de l'UDF.

Selon le rapporteur Jean-Yves Chamard (UMP), la baisse de 180 millions d'euros s'explique "principalement par le transfert" des TOS (personnels techniciens, ouvriers et de services) conformément à la loi de décentralisation de 2004.

La mission "enseignement scolaire" prévoit notamment 16,1 mds pour l'enseignement scolaire public du premier degré et 27,9 mds pour le second degré, dans lequel quelque 9.000 emplois sont supprimés. 5,3 mds d'euros sont aussi prévus pour améliorer les conditions de travail des élèves et 6,8 mds EUR pour l'enseignement privé.

Sur les suppressions de poste, Gilles de Robien (Education) a fait valoir que le budget 2007 tenait "compte de l'existence de 3.900 emplois vacants, qui sont rayés du total inscrit au budget". "Il s'agit de 300 postes de contractuels, de 3.600 postes de professeurs stagiaires qui résultent de la baisse du nombre de postes offerts au concours d'enseignants en 2006", a-t-il dit.

Il a expliqué "cette baisse" par des "départs en retraite différés, des sureffectifs dans certaines disciplines (éducation sportive)" et a indiqué que ces suppressions "n'avait aucune conséquence sur le taux d'encadrement des élèves".

Il a ajouté que le "solde réel des créations et suppressions des emplois dans l'enseignement scolaire était de 4.600 postes", dont une partie est liée à "l'évolution de la démographie scolaire". "Nous avons moins d'élèves et ce serait irresponsable de ne pas s'y adapter", a-t-il dit.